Marco, 37 ans . Grenoble (38)
J’ai eu le plaisir d’interviewer Marco dans un parc de Grenoble. J’ai aimé sa capacité à lâcher-prise et sa confiance dans la vie. Marco a une aptitude naturelle à sourire à la vie ! Je vous partage ses confidences optimistes.
Bonjour Marco !
Alors, dis-moi, es-tu quelqu’un de plutôt optimiste ou pessimiste ?
« Je dirais que je suis optimiste dans la vie de tous les jours, et pessimiste pour le futur, quand je vois la capacité de l’homme à s’autodétruire. Mais j’ai malgré tout conscience de toutes les personnes qui réalisent de belles choses pour changer cela. »
Qu’est-ce qui t’a permis de développer ton optimisme ?
«Cela a commencé petit, par l’éducation de mes parents. Ils m’ont appris à ne pas être matérialiste, à ne pas focaliser sur l’argent. Je me suis moi-même vite rendu compte que l’argent ne fait pas le bonheur, qu’il est facile d’être heureux simplement en étant avec des amis ou au contact de la nature. J’ai pris conscience de la chance que j’ai d’avoir beaucoup d’amis. »
Y-a-t-il des choses un peu difficiles pour toi en ce moment, des défis du quotidien ? Veux-tu nous les partager ?
«Oui, je m’apprête à partir voyager pendant 1 mois. Avant le voyage, j’ai eu pas mal de soucis avec l’achat d’un van. Et puis je commence à avoir de gros problèmes à l’épaule. Je ne peux plus faire d’escalade, et il faudra sans doute que je change de travail. Mais je ne vais pas déprimer pour autant. J’ai la santé, mes amis, la famille, c’est le plus important. Je suis bien entouré. Quoiqu’il arrive, je ne suis pas seul et je me relèverai toujours. »
Quel secret d’optimiste te permet de traverser ces difficultés au quotidien ?
«Prendre du recul et voir que le problème n’est souvent pas si gros que cela. Me rappeler qu’il y a toujours des solutions. Quand je lâche prise, en principe, tout finit par rentrer dans l’ordre.
J’ai commencé à voyager il y a 10 ans. Voir des gens qui ont si peu, vivre dans des conditions difficiles mais tout partager, m’évite aujourd’hui de râler pour des choses futiles.
La perte de personnes que j’aime, parties trop tôt, m’aide aussi à aller de l’avant. Cela me rappelle la chance que j’ai d’être vivant. Dans la vie, on peut prévoir ou éviter certaines choses, mais pas tout. On ne sait pas de quoi demain sera fait, alors j’aime en profiter et me faire plaisir. »
Quand je lâche prise, en principe, tout finit par rentrer dans l’ordre.
Quel est ton grand rêve ?
«Je n’ai pas de grand rêve, pas réellement de but, je veux juste en profiter. Tellement de choses me donnent envie. Je ne veux pas sur mon lit de mort me dire « ah, c’est dommage, j’aurais du faire ceci, ou cela ». Lorsque j’ai envie de faire quelque chose, je m’en donne les moyens et je le réalise. Chaque jour, j’essaye simplement de profiter encore un peu plus que la veille. »
Si tu avais la lampe d’Aladin dans les mains, quel serait ton vœu pour toi ?
«Rester à mes 30 ans. C’est un âge où tu as acquis de l’expérience et où tu es en forme physiquement. Je n’aurais alors pas de douleur à l’épaule. A partir de là, je pourrais tout faire ! »
Avec cette même lampe d’Aladin, quel serait ton vœu pour le monde ?
«Que les gens deviennent plus altruistes. Qu’ils voient davantage l’intérêt collectif pour préserver la planète, contrairement à ce que l’on fait aujourd’hui. »
Merci Marco pour ton témoignage authentique et bon voyage à toi ☺
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