Voulez-vous une belle histoire ?

Aujourd’hui je viens vous parler de psychologie positive, ce n’est pas très nouveau…Mais j’ai eu l’envie de venir vous partager une belle histoire que j’ai découvert très récemment : comment s’est crée le déclic dans l’esprit de Martin Seligman, le fondateur de la psychologie positive. Comment il a décidé, après une longue carrière dédiée aux troubles mentaux, de s’intéresser à ce qui rend les gens heureux et aux façons dont nous pouvons tous cultiver le bonheur.

Tout a commencé dans un jardin…

Martin Seligman était ce jour-là dans le jardin, avec Nikki, sa fille de 5 ans. Tous deux arrachaient les mauvaises herbes, chacun avec sa technique ☺. Pas très concentrée, la petite Nikki jetait les herbes en l’air, chantait et dansait. Habitué au travail ordonné et précis, le professeur se tourne alors vers sa fille et la gronde en élevant la voix. Elle part en pleurant. Mais elle revient quelques minutes plus tard : « Papa, je voudrais te parler. » « Oui, Nikki ? » « Papa, tu te souviens comment je pleurnichais tout le temps quand j’avais 4 ans ? A 5 ans, j’ai décidé d’arrêter. C’est une des choses les plus difficiles que j’ai faites. Si j’ai pu arrêter de pleurnicher, tu peux sûrement arrêter de râler tout le temps. »

Le déclic à l’origine de la psychologie positive

Martin Seligman décrit cet instant comme un vrai déclic. Il comprend alors une chose essentielle : que l’on peut passer à côté de la vie si l’on n’entraîne pas son esprit à percevoir ce qu’il y a de gratifiant et de joyeux plutôt que se concentrer seulement sur les difficultés. Et que le rôle central de la psychologie scientifique devrait être d’aider chacun à trouver cet équilibre vers le positif, comme Nikki l’avait fait d’elle-même. (M. E. P. Seligman et M. Csikszentmihalyi, Positive Psychology : An Introduction, American Psychologist, 2000).

Une psychologie révolutionnaire !

Dans la psychologie telle qu’elle était pratiquée jusque là, la définition de la « santé mentale » était limitée à la « réduction des troubles neuropsychiatriques ». L’arrivée de la psychologie positive est révolutionnaire dans le sens où il ne s’agissait plus d’aider les gens à passer de – 5 à 0 sur l’échelle de satisfaction, mais à permettre à chacun de passer de 0 à + 5.

Ce qui nous rend heureux

Cette nouvelle psychologie s’intéresse à ce qui rend les gens heureux, à ce qui permet de développer la capacité d’aimer et d’être aimé, de donner du sens à nos actions, d’être responsables face à ce que nous pouvons changer et résilients face à ce que nous ne pouvons pas éviter.

L’engagement et le sens dans nos actions

Selon Seligman, la simple poursuite du « plaisir » ne conduit pas à un bien-être durable. Ce qui construit le bonheur, c’est dit-il « l’engagement » – dans une relation amoureuse, une famille, un travail, une communauté – ou « donner du sens à son action » : se servir de ce que l’on a de mieux en soi pour contribuer au bien-être des autres.

Plantons et arrosons des graines positives !

Comme nous le rappellent si sagement les enfants comme Nikki, nous avons tous en nous une aptitude naturelle au bonheur, mais celle-ci est fragile et demande de l’entretien. Sinon, bien vite, avec le temps, des mauvaises herbes finissent par pousser dans notre jardin.

Alors, êtes-vous prêts, comme Nikki, à partir débroussailler les mauvaises herbes, pour à nouveau pouvoir chanter et danser dans un beau jardin parsemé de graines positives ?

C’est dans cet objectif que j’ai crée les cycles de psychologie positive que j’anime à Grenoble et Chambéry. Peut-être voudrez-vous en savoir plus pour devenir des enthousiastes contagieux 🙂 !